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                 Les principaux textes bibliques sont lus à la messe dominicale sur une durée de 3 ans.  L'année liturgique part du 1° dimanche de l'Avent et va jusqu'à la fête du Christ-Roi. Elle retrace ainsi l'ensemble de l'histoire du salut et de la 
                 vie de Jésus. Pâques en est le sommet. Durant l'année B, les évangiles du dimanche sont en général extraits de l'évangile de Marc.  
  
                                                                                
                 L'EVANGILE DE MARC 
                  
                 Marc, le premier, a eu l’idée de présenter un enseignement sous la forme d’un récit sur l’activité de prophète de Jésus. Son récit part du baptême de Jésus par Jean-Baptiste. Il se poursuit par l’activité de Jésus en Galilée. Il se termine par la montée de Jésus à 
                 Jérusalem, sa mort sur la croix et son ensevelissement. Marc ne parle pas de l’enfance, de l’adolescence, ni de l’activité professionnelle de Jésus. L’évocation de la période allant du baptême de Jésus par Jean jusqu'à la croix lui suffisait pour témoigner de sa foi en 
                 Jésus. 
                         
                        Marc nous montre
                 Jésus très proche de ses semblables, très homme : 
                              -      Il est ému devant la foule (6, 34 ; 8, 2) 
                             -      Il se met en colère au Temple (11, 15-19), à la synagogue (3, 5), devant un 
                 lépreux  
                 (1, 43), face à des disciples qui ont du mal à le comprendre (8,21). 
                             -      Il est parfois découragé (14, 32 - 42 ; 15,34). 
                                       L’évangile de Marc comporte de nombreux 
                 récits de miracles et d’expulsions de démons. Ce sont des signes d’une libération à venir et déjà commencée. La Résurrection de Jésus donne sens aux miracles. C’est parce que Jésus veut apporter la vie à tous qu’il a fait des signes 
                 où il donne la guérison, la vie, où il délivre du mal. Marc suggère que les miracles sont toujours actuels ; ils se prolongent dans la communauté des disciples de Jésus. La multiplication des pains se poursuit car le Ressuscité donne aux chrétiens le pain de sa présence et 
                 de sa parole. Bartimée devient le modèle de chaque croyant qui donne sa foi à Jésus. 
                       
                            Marc met en scène des gens qui 
                 s’interrogent sur l’identité de Jésus. La réponse se laisse découvrir progressivement. Pour connaître Jésus, l’évangile de Marc suggère de se tourner vers la croix. L’exemple à suivre est celui du centurion romain qui professe, au pied de la croix : 
                 « Vraiment cet homme était le fils de Dieu ». (15, 19). Jésus a repoussé la force et la puissance pour choisir l’humble service des plus pauvres. 
                                  Dans l’évangile de Marc, Jésus reste en compagnie 
                 des disciples. Il est soucieux d’être avec eux pour qu’ils partagent ses convictions, ses espérances. Chez Marc, le souci de Jésus de Nazareth envers ses disciples démontre le souci de ce même Jésus ressuscité pour son Eglise, pour les communautés qui 
                 poursuivent son témoignage dans le monde. En rappelant le lien très fort qui unissait Jésus à ses amis, Marc décrit en même temps le lien très fort qui  relie le Ressuscité avec les croyants, avec l’Eglise.  
                       
                     
                 Marc écrit son évangile vers 70 pour les païens convertis. 
        Il est représenté par un lion ailé 
        (il commence son évangile avec Jean-Baptiste, la voix qui crie dans le 
         désert)
                  
                  
  
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