Pointez 

 

                                              Les vitraux de l'église

        Dans le chœur  

 S. Paul
 S.Pierre


ces 2 vitraux ont été installés en octobre 1952 sous le curé E.Zimmerlé
                                                                                                                  

Les vitraux
représentent
- les mystères joyeux
- les mystères douloureux
 
Auteur
Ehrismann J.(peintre-verrier), Engel J.P.(cartonnier)

 

Crucifiement






 Dans la  nef

Annonciation (*)

Recouvrement

Agonie

Flagellation

Couronnement

 

   Portement de la croix

Présentation

 La Nativité

La Visitation

(*)Au lendemain de la Grande Guerre, l’église de Steinbach n’était plus qu’une « ruine branlante » dans un village totalement détruit.
Dans la nouvelle (et actuelle) église, construite entre 1926 et 1935, le curé et le Conseil de Fabrique de l’époque souhaitaient des vitraux représentant un Chemin de Croix. Devant le refus de la Commission Diocésaine, ils choisirent de représenter les Mystères du Rosaire 1 plutôt que des saints : les Mystères Joyeux sur le bas-côté droit (côté des hommes), les Mystères Douloureux du côté gauche (celui des femmes) et les Mystères Glorieux dans le chœur.2

Le vitrail représentant l’Annonciation, première scène des Mystères Joyeux, se trouve à droite près du chœur et il est signé J. Ehrismann, l’un des peintres-verriers les plus marquants de son époque. En 1925, Joseph Ehrismann3 avait obtenu la Médaille d’Or à l’exposition des Arts Décoratifs de Paris. Il était au sommet de son art lorsque, en 1928, il réalisa les quinze vitraux des Mystères de l’église de Steinbach.

On retrouve dans ce vitrail les éléments essentiels de la représentation d’une ANNONCIATION. L’Archange Gabriel est en train de se « poser » et les plis de son manteau sont encore gonflés par le souffle d’air. De la main droite, il effectue un geste de bénédiction. Dans sa main gauche, il tient une fleur de lys, symbole de la pureté virginale de Marie.

Cette dernière était en train de lire, agenouillée. Surprise, elle esquisse un mouvement pour se retourner mais, contrairement à de nombreuses représentations, son regard ne croise pas celui de l’ange qui, position inhabituelle, se tient derrière elle, non face à elle.
Marie incline la tête en signe de soumission au message divin qu’elle semble recevoir avec sérénité. Si elle porte le manteau bleu signe distinctif de la Vierge, sa robe n’est pas du rouge écarlate habituel mais on retrouve cette couleur dans la doublure du manteau.
La colombe, troisième acteur de l’Annonciation, symbolise le Saint Esprit. Trois rayons lumineux, symboles de la Sainte Trinité, sont dirigés vers le visage de Marie.
L’évènement se déroule dans la loggia de la maison de Marie. La tenture frangée, suspendue à une barre et décorée de motifs (floraux?), laisse voir un coin de ciel.

Il se dégage de cette scène une grande impression de sérénité et de douceur. Les vitraux de Joseph Ehrismann sont considérés comme remarquables par leurs couleurs, la richesse et la finesse des détails et le réalisme des expressions.

1 Les Mystères du Rosaire décrivent les évènements fondamentaux de la vie de Jésus-Christ et de la Vierge Marie. Le Rosaire
décrit trois séries de Mystères : les Mystères Joyeux, les Mystères Douloureux et les Mystères Glorieux. Chaque série de
Mystères comprend cinq scènes devant lesquelles les fidèles sont invités à méditer et prier.
2 Ces vitraux ont été détruits durant la Seconde Guerre mondiale.
3 Outre des œuvres dans de nombreuses églises du Bas-Rhin, Joseph Ehrismann (1880-1937) a réalisé une verrière des Bains Municipaux de Mulhouse.