DA VINCI CODE : UN LIVRE HISTORIQUE ?

1. Des ingrédients détournés :    
                        Le livre de Dan Brown est écrit de telle manière que bien des personnes sont persuadées, lorsqu’elles l’ont lu, avoir appris un certain nombre de vérités historiques sur la personne de Jésus, son entourage –en particulier Marie-Madeleine – et sur l’Église. Comment peut-il en aller autrement, dans une œuvre qui convoque allègrement une impressionnante série de personnages historiques, de Jésus à Jean Cocteau, en passant par l’empereur Constantin, Léonard de Vinci, le Connétable de Bourbon et Victor Hugo… ?

 La méthode est subtile : tout le monde a entendu parler, d’une manière ou d’une autre, de l’existence d’Évangiles apocryphes, du rôle joué par Constantin au Concile de Nicée, de la fin tragique de l’Ordre desTempliers, du caractère génial de Léonard de Vinci, de l’appartenance de Victor Hugo à la franc-maçonnerie ou de l’influence de l’Opus Dei sur l’Église contemporaine.
 De même, le tableau de la Joconde au Musée du Louvre et, dans une moindre mesure, le gnomon de l’église Saint-Sulpice de Paris sont des objets d’art connus et visités par les touristes du monde entier.
  L’auteur s’appuie sur ces références familières pour apprivoiser le lecteur, pour l’entraîner au cœur de son  intrigue, à un niveau où il mêle sans vergogne les personnages authentiques et les faits avérés avec les thèses romanesques les plus abracadabrantesques et les insinuations les plus perfides. Trompé par un univers qu’il croît connaître et maîtriser, le lecteur  tombe alors dans le piège : sur un plateau lui est enfin présentée la clef de quelques- uns des plus grands secrets de l’histoire, que l’Église s’acharnerait depuis deux mille ans à lui dissimuler.

2. Des sources identifiées : 
                      Le succès rencontré par le livre de Dan Brown a au moins permis le dévoilement par d’entre ellesdivers auteurs des sources qu’il utilise. Leur diversité n’a d’égale que l’indigence d’un bon nombre , au premier rang desquelles il convient de citer la légende de l’abbé Saunière, ce prêtre français de la fin du XIX° siècle dont la fortune a été attribuée à la découverte d’un fabuleux trésor wisigoth. Pourquoi se priver de merveilleux ? Ce trésor ne serait rien de moins que celui pillé par Titus dans le Temple de Jérusalem, détail qui établit le lien avec l’Ordre du Temple, pareillement censé avoir dissimulé d’énormes richesses au moment où le roi Philippe le Bel a décrété sa perte ! La littérature pseudo-historique et ésotérique est innombrable sur ces deux sujets. Plus récentes sont les spéculations sur le “ Prieuré de Sion ”, puisqu’elles ne remontent pas au-delà des années 1960, malgré le caractère sérieux affecté par ce nom pompeux.
                   Quant à l’affirmation d’une liaison entre Jésus et Marie-Madeleine, elle procède surtout d’un courant de littérature anglo-saxon qui vise à valoriser la femme et à réhabiliter la sexualité, et qui s’appuie pour cela sur la littérature gnostique des III° et IV° siècles, postérieure aux Évangiles canoniques.
                   D’une certaine manière, Dan Brown n’a rien inventé, mais il a habilement mêlé diverses légendes, pour bâtir la trame complexe de son roman.

          
     3. “ Pourquoi me persécutes-tu ? ”
               
Sur le chemin de Damas, Saul de Tarse découvre soudain qu’il n’est pas possible de distinguer l’attaque qu’il mène contre les disciples du Christ de celle qui affecte leur Maître. Peut-on dire, sans faire trop d’honneur à Dan Brown, qu’il confirme cette inséparabilité  entre le Christ et les Chrétiens ?
                     La figure du Christ est attaquée : sa divinité, reconnue pourtant avec force dès les temps apostoliques, n’aurait été établie qu’au concile de Nicée (325) !
                     Sa relation avec Marie-Madeleine se trouve réduite à une simple dimension érotique. L’affirmation d’une descendance de Jésus est totalement fantaisiste : son existence n’est attestée ni par les témoignages contemporains – qui n’auraient eu aucune raison de la cacher si elle avait existé – ni dans les sources postérieures. A l’inverse du Prophète Mahomet, dont la descendance revendique honneurs et pouvoir au sein de l’Islam, l’Église du Christ ne distingue aucun lien de sang avec son fondateur: “ Qui est ma mère ? Qui sont mes frères ? ”.
                     Les disciples de Jésus se trouvent eux aussi attaqués : ils sont accusés au mieux d’ignorance, au pire de cacher la vérité, d’entretenir jalousement des secrets, sans craindre d’assassiner ceux qui menacent de les divulguer ou de cautionner des sociétés criminelles…

                                                                      *  *   *
                     Le Da Vinci Code, dans sa version écrite comme dans sa version filmée, ne fera perdre la foi à aucun
                    Chrétien quelque peu charpenté, qui saura trouver lui-même la réponse à ses affabulations. Il troublera
                    en revanche les faibles et les éloignés, ceux qui n’ont pas de références suffisamment fortes pour      
                    critiquer ses allégations ou qui sont toujours prêts à adhérer à une théorie du complot universel : “ On
                    nous cache. On nous ment… ”.

                     Au bout du compte, cette œuvre constitue donc un nouvel appel à intensifier à tous les niveaux la
                    formation chrétienne : catéchèse des jeunes et des adultes, conférences, études de théologie…Alors se
                    vérifiera cet adage, si souvent rappelé par notre archevêque : “ Plus on approfondit sa foi, plus
                    on l’estime – et non l’inverse ! ”.

                                                                                                           Bernard XIBAUT


LES EVANGILES APOCRYPHES

1. Une définition :                                                                                                                      

 Le livre appelé Nouveau Testament rassemble vingt sept écrits différents, qui relèvent de genres littéraires variés : un écrit de révélation (Apocalypse de Jean), de nombreuses lettres, une sorte d’histoire des débuts du christianisme (Actes des apôtres), et bien entendu les quatre évangiles, celui de Jean d’un côté, les évangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) de l’autre. À l’une ou l’autre exception près, tous ces écrits ont vu le jour au 1er siècle de notre ère. À partir du milieu du 2e siècle environ, les chrétiens produisent progressivement d’autres livres qui relèvent à peu près des mêmes genres littéraires que ceux du Nouveau Testament : des lettres, des actes, des apocalypses, des évangiles. À ces écrits on donne traditionnellement le nom de apocryphes, et on entend par là des livres qui ne furent pas retenus comme canoniques, c’est-à-dire comme officiels, comme déterminants et normatifs pour la foi et la vie liturgique de la grande Église. À la limite : des écrits suspects, sulfureux, sans valeur, bref des faux à rejeter. En réalité le mot apocryphe avait au départ, chez ceux qui produisaient et utilisaient ces livres, un sens très positif : des écrits cachés, secrets, révélés à des privilégiés. Ils étaient utilisés par des chrétiens qui se trouvaient un peu en marge de l’Église, par exemple des judéo-chrétiens, c’est-à-dire des chrétiens issus du monde juif et qui, restant juifs, continuaient de pratiquer la Loi juive, ou alors des adeptes des mouvements gnostiques, qui cherchaient le salut surtout dans la connaissance.

2.  Un intérêt récent :

Depuis quelques dizaines d’années les apocryphes, en particulier les évangiles, retiennent beaucoup l’attention, pour des raisons variées : de nouvelles découvertes, sans doute l’intérêt pour ce qui est quelque peu en marge des grandes institutions, un goût marqué pour l’ésotérisme et pour les révélations particulières, mais aussi une curiosité renouvelée pour ce qui concerne l’histoire de Jésus. Avec Camille Focant, un exégète belge qui a consacré à ces écrits un petit livret fort utile dans la collection Que penser de… ?, on peut  diviser ces évangiles en trois catégories : para-synoptiques, complémentaires, gnostiques. 1. Les évangiles para-synoptiques ont quelque parenté avec les synoptiques canoniques, ceux du Nouveau Testament. Plusieurs ne sont malheureusement connus qu’à travers quelques fragments transmis dans les écrits des Pères de l’Église, saint Jérôme et d’autres, par exemple l’Évangile des Hébreux. D’autres sont plus substantiels, par exemple l’Évangile de Pierre avec son long récit de la passion de Jésus. 2. Les évangiles complémentaires remédient par la fantaisie à l’extrême sobriété des évangiles canoniques sur certains aspects de la vie de Jésus, surtout sur sa famille et sur son enfance ; le Protévangile de Jacques, par exemple, raconte longuement l’enfance de Marie et attribue un rôle important à une remarquable sage-femme lors de la naissance de Jésus. 3. Les évangiles gnostiques rapportent volontiers des révélations faites par Jésus (ressuscité) à un personnage privilégié comme c’est le cas dans l’Évangile de Marie Madeleine.

3.  Un apport limité :

Dans l’ensemble les évangiles apocryphes, qu’on ferait peut-être bien de désigner de façon plus neutre comme “ non canoniques ”, n’ont guère d’importance pour la connaissance historique de Jésus, bien que quelques savants, surtout aux Etats-Unis, leur accordent du crédit. Il ne faut sans doute pas suivre ces savants pour ce qui regarde l’Évangile Secret de Marc, mais ils ont raison d’insister sur l’intérêt de l’Évangile de Thomas. En fait c’est un évangile assez particulier, puisqu’il ne raconte pas l’histoire de Jésus mais reproduit seulement ses paroles. Certaines de ces sentences sont parallèles à telle ou telle parole ou parabole que nous connaissons par les synoptiques. D’autres sentences sont propres à l’Évangile de Thomas. Elles sont souvent imprégnées de substance et de terminologie gnostiques et n’ont donc pas d’intérêt pour l’histoire du 1er siècle. Mais il y a aussi dans cet évangile des paroles originales que ni la forme littéraire, ni la terminologie ni la substance théologique ne permettent de mettre vraiment à part de la tradition synoptique. Ces paroles doivent être prises en compte par les historiens qui s’occupent de Jésus.

                                                            *   *   *

Si, globalement, les évangiles non canoniques n’apportent rien d’important sur le Jésus de l’histoire, ils ne manquent pas d’intérêt à d’autres points de vue. Dans le domaine de l’art et de la littérature chrétienne ils fournissent souvent des clés indispensables, par exemple pour déchiffrer telle ou telle représentation des vitraux ou des sculptures de nos cathédrales. L’éclairage qu’ils apportent est surtout bénéfique pour la connaissance historique de l’Église ancienne, car les textes apocryphes montrent que la réception du message chrétien et son inculturation furent plus complexes et plus diversifiées que ne le laisse penser une opposition trop rigide entre hérésie et orthodoxie.

Jacques SCHLOSSER

 

 

                                        Les chrétiens répondent sans polémiquer.

Un : Jésus s'est marié avec Marie-Madeleine.
Deux: ils ont eu une fille dont la descendance est à l'origine de la lignée mérovingienne des rois de France.
Trois: « le Vatican» a caché tout ça depuis le début pour asseoir un pouvoir patriarcal et supprimer le culte du «féminin sacré» de la religion païenne préchrétienne.
Quatre: seule la société secrète du Prieuré sait la vraie vérité et la transmet aux initiés qui sont la cible de l'Église catholique et de ses milices, notamment l'Opus Dei.

Voilà en gros la toile de fond du Da Vinci Code, roman de Dan Brown dont l'adaptation cinématographique sort aujourd'hui en salles. Il s'agit bien d'un roman qui distille sur plus de 500 pages des assertions historiques non avérées ou démontrées comme fausses mais qui sont mises dans la bouche d'historiens présentés comme illustres et mêlées à des éléments historiques authentiques. «De telle sorte que les éléments inventés semblent appartenir à l'histoire», souligne Bernard Sesboüé, théologien jésuite au Centre Sèvres à Paris. Qu'est-ce qui est avéré? Qu'est-ce qui est faux?
 

  Jésus s'est-il marié avec Marie-Madeleine?

Une chose est sûre: aucun texte n'affirme que Jésus s'est marié. Ni avec une certaine Marie-Madeleine, ni avec personne. Comme d'autres avant lui. Dan Brown soutient que Jésus, en bon Juif et en bon rabbin, devait être marié. L'exégète américain John Meier a réfuté l'argument: le judaïsme à l'époque de Jésus était divers, et certains groupes, comme celui des Esséniens, pratiquaient le célibat et prônaient la chasteté. Rien d'anachronique donc à ce que Jésus ait été célibataire.
Quant à Marie-Madeleine, on en sait peu de chose. Qui est-elle? Il s'agit au départ de la transcription de Marie de Magdala, celle qui a découvert le tombeau vide de Jésus. Mais le personnage populaire s'est peu à peu enrichi de deux autres femmes citées dans les Évangiles: Marie de Béthanie et la «pécheresse», celle qui vient verser du parfum sur les pieds de Jésus lors d'un dîner chez Simon le Pharisien. Il n'est jamais question de mariage dans les quatre Evangiles canoniques, que se garde bien de citer Dan Brown. Quelles sont ses sources? Il y a l'évangile apocryphe de Philippe qui dit- «Le Seigneur aimait Marie plus que tous ses disciples et il l'embrassait souvent sur la bouche. » Écrit bien plus tard que les Évangiles canoniques (reconnus par l'Église), c'est-à-dire au plus tôt au IIIe siècle, c'est en outre le seul texte, même parmi les apocryphes (textes non reconnus par l'Eglise), à faire une mention si intime. Mais, prétend Dan Brown, beaucoup d'autres sources relataient cette relation mais ces « premiers Évangiles furent déclarés contraires à la foi, rassemblés et brûlés »  par l'Église.

 


  L'Église a-t-elle manipulé les Évangiles pour cacher les noces de Jésus et de Marie-Madeleine?

 Pour Dan Brown, c'est au concile de Nicée (325) que l'empereur Constantin a écarté les Évangiles «dérangeants» car «évoquant les aspects humains de Jésus». Et donc: ses relations avec Marie-Madeleine... Or, en fait, le canon des Écritures n'a jamais été établi par Constantin au concile de Nicée. Le consensus progressif portant sur les «textes reconnus» de la Bible est en effet antérieur à ce concile, hormis quelques écrits intégrés après Constantin. Trop tardifs ou incohérents, certains textes ont été écartés du canon. Mais non brûlés... Constantin et le concile de Nicée ne sont pour rien dans la version «officielle» de ta Bible chrétienne. Le concile de Nicée, d'ailleurs, n'a pas eu pour but de fixer le canon des Écritures, mais de traiter de la divinité de Jésus pour répondre à la crise provoquée par Arius- prêtre d'Alexandrie du IV siècle pour qui Jésus n'était pas pleinement Dieu. Divinité confirmée par le Concile, et à une forte majorité, contrairement à ce qu'affirme Dan Brown, selon qui Jésus n'était considéré avant Nicée « que comme prophète mortel.» Inexact: c'est justement parce qu'il y avait débat sur cette question qu'a été convoqué le concile de Nicée.
 

     Les Mérovingiens sont-ils les descendants de Jésus?

• C'est l'étonnante thèse que reprend Dan Brown qui puise à deux sources. D'abord les livres de Gérard de Sède, un vicomte rebelle et trotskiste qui réinvestit au XXe siècle la légende de Rennes-le-Château et dévoile ce «secret»: les Mérovingiens seraient descendants de Marie-Madeleine et Jésus. Autre source: L'Énigme sacrée, écrit dans les années 1980 par trois Anglo-Saxons - un écrivain, un producteur de télé et un passionné d'histoire- qui reprennent la même thèse, la greffant sur une légende traditionnelle de Marie-Madeleine, selon laquelle elle aurait fini ses jours en Provence. A cette légende ils ajoutent ceci: Marie-Madeleine est venue en Provence... avec un ou plusieurs enfants de Jésus, perpétuant le «sang réal». Un «secret» gardé pendant des siècles grâce au Prieuré de Sion, autre thèse romanesque de Dan Brown qui puise là encore à des sources plus récentes que les apocryphes, et plutôt troubles.


  Le pape clément V a-t-il décidé de détruire les Templiers?

• Non, contrairement à ce qu'affirme Dan Brown. C'est en réalité le roi de France Philippe le Bel qui décida de s'en prendre à eux, et arrêta les Templiers de France en 1307. Une décision mue à la fois par un objectif financier - le roi convoitait les richesses des Templiers - et politique - il visait le pape, sous la protection duquel les Templiers s'étaient placés. À ce propos d'ailleurs, Dan Brown parle régulièrement du «Vatican,»  même concernant Clément V qui était pape à Avignon et alors que le Vatican n'a été résidence principale des papes qu'à partir du XIV° siècle.


  L'Opus Dei est-il une société secrète influente de moines qui tuent et se flagellent?

• C'est grosso modo l'image qui traverse le roman, même si, à la fin, l'Opus Dei est innocenté. Commençons par relever une erreur, là encore, plutôt grosse: Dan Brown campe le personnage de Silas, moine de l'Opus Dei. Or, il n'y a pas de moine à l'Opus Dei, qui n'est pas un ordre religieux, mais une association de laïcs et de prêtres - et d'ailleurs il y a beaucoup plus de laïcs que de prêtres. Fondé en 1928 par un prêtre espagnol, Josémaria Escriva de Balaguer - canonisé par Jean-Paul II en 2002.- l'Opus Dei a certes déjà fait l'objet de plaintes par d'anciens membres et suscite des critiques mais le portrait fait par Dan Brown «prête à sourire tant la caricature est manifeste», estime Bernard Sesboüé. En revanche, la mortification, souvent évoquée dans le Da Vinci Code, le port du cilice en l'occurrence, est pratiquée par des membres de l'Opus Dei.

     La Croix 17 mai 2006                                                          PIERRE SCHMIDT
 

Une crédibilité apparente.

Au-delà des inexactitudes ayant trait au christianisme, Dan Brown donne une version non avérée, et parfois totalement imaginaire, de certains éléments de l'histoire. À commencer par ce fameux « prieuré de Sion », qui apparaît dès la première ligne de son roman, dans l'introduction intitulée « Les faits » : « La société secrète du Prieuré de Sion a été fondée en 1099, après la première croisade. » En réalité, le seul « prieuré de Sion » dont l'existence est avérée, comme le rappellent Marie-France Etchegoin et Frédéric Lenoir dans Code Da Vinci, est une association loi 1901, dont les statuts ont été déposés à la sous-préfecture de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie), le 25 juin 1956, par un certain Pierre Plantard ! Dessinateur industriel dans une usine de poêles, occultiste d'extrême droite, Pierre Plantard donnait des consultations d'astrologie sous le pseudonyme de Chyren, le nom du « Grand Monarque » à venir selon... Nostradamus ! Il est mort il y a six ans. Les « dossiers secrets » émanant de cette association étaient des faux.

Le livre ajoute encore qu'au rang de ses grands maîtres, le prieuré de Sion a compté ni plus ni moins Léonard de Vinci, Isaac Newton, Victor Hugo et Jean Cocteau. Le tout, encore une fois, dans la bouche d'historiens présentés comme spécialistes. Affirmations totalement imaginaires. Sur Léonard de Vinci, le livre donne des détails étonnants... et non avérés, idem pour la description de l'église Saint-Sulpice, à Paris. « Toutes les descriptions de monuments, d`œuvres d'art, de documents et de rituels secrets évoqués sont avérées », affirme pourtant Dan Brown en introduction du roman. Une première page qui donne le ton, mais qui mérite démystification...

P.S                                                                                                                                                                                                         

       Da Vinci Code    quiz                               Marie-Madeleine