Thérèse Martin, née le 2 janvier 1873,
 entre au Carmel de Lisieux
 à l'âge de 15 ans et reçoit le nom de
Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face
 Dans une vie apparemment tout ordinaire,
elle se révélera "la plus grande sainte des temps modernes".

En ce 19° siècle imprégné de jansénisme,
elle se lance sur les flots de la confiance et de l'amour.

Par sa fidélité, à travers les petites choses de la vie courante,
elle réalise pleinement sa vocation:
" Dans le cœur de l'Église, je serai l'Amour ".

Pendant les 18 derniers mois de sa vie,
Thérèse traverse une profonde nuit de la foi.
Elle souffre et prie pour les incroyants.

Le 30 septembre 1897, elle meurt en murmurant:
" Oh! je l'aime!...mon Dieu, je vous aime ".
Elle a 24 ans.
 

       Ne laisse pas Jésus seul...

Pour moi, la prière, c'est un élan du cœur,
c'est un simple regard vers le Ciel,
c'est un cri de reconnaissance et d'amour
au sein de l'épreuve comme au sein de la joie.
Il n'est pas nécessaire pour être exaucé
de lire dans un livre une belle formule...
Je fais comme les enfants qui ne savent pas lire,
je dis tout simplement au Bon Dieu ce que je veux lui  dire
sans faire de belles phrases et toujours il me comprend.
Jamais je n'ai entendu parler Jésus,
mais je sens qu'il est en moi à chaque instant,
il me guide et m'inspire ce que je dois dire ou faire
J'en ai fait l'expérience:
quand je ne sens rien, que je suis incapable de prier,
c'est alors le moment de chercher de petites occasions,
des riens qui font plaisir...
Quand je n'ai pas d'occasion,
je veux au moins Lui dire souvent que je l'aime...
Je ne suis pas toujours fidèle,
mais je ne me décourage jamais,
je m'abandonne dans les bras de Jésus.