Grandes figures chrétiennes.

Abbé Pierre
Mère Térésa
Sœur Emmanuelle
Oscar Romero
Helder Camara
Martin Luther King
Charles de Foucauld
François d'Assise
Ignace de Loyola

Madeleine Delbrêl
Thérèse de Lisieux
Jeanne  Jugan
Marcel Callo
Edith Stein
Maximilien Kolbe
Elisabeth de la Trinité

Thérèse d'Avila
Augustin d'Hippone

 

 

 

 

 


     L’abbé Pierre
  

 
pour venir en aide aux plus pauvres, a fondé les Compagnons d’Emmaüs. Il veut que ces maisons soient un endroit où  ceux qui viennent fatigués ou désespérés retrouvent espoir et force. Avec eux, il commence par récupérer des objets dans les poubelles puis dans les caves et les greniers des personnes qui veulent se débarrasser de meubles ou de choses inutiles. C’est de là que vient le nom de « chiffonniers d’Emmaüs ».L’argent récolté lors de la vente sert à faire vivre la communauté et à aider les plus pauvres qu’eux  

A 90 ans, l'Abbé Pierre lutte contre la misère et l'exclusion.
           Il est décédé le lundi 22 janvier 2007 à l'âge de 94 ans.

 


     Mère Teresa
 

est une religieuse catholique albano-indienne.

Mère Teresa est née le 26 août 1910 à Skopje, en Macédoine .  Elle entre à 18 ans dans une congrégation      missionnaire et part enseigner à Calcutta ( Inde) dans un grand collège où elle est professeur de géographie.
Un jour, en 1946, en passant dans une rue de Calcutta, elle remarque une femme qui est en train de mourir, là, sur le trottoir. A partir de ce moment, Térésa comprend que le Christ lui demande de consacrer sa vie à ceux que tout le monde abandonne. Elle prend la nationalité indienne   
En 1948, elle va s'installer toute seule dans un quartier pauvre de Calcutta où elle ouvre une petite école.
  Elle est surtout connue pour son action personnelle caritative et la fondation d'une congrégation de religieuses, les Missionnaires de la Charité qui l'accompagnèrent et suivirent son exemple. Cela commença avec l'ouverture du 'mouroir' de Kalighat (Nirmal Hriday) de Calcutta. Durant plus de 40 ans, elle consacra sa vie aux pauvres, aux malades, aux laissés pour compte et aux mourants d'abord en Inde tout en guidant le développement des Missionnaires de la Charité puis à travers son œuvre dans d'autres pays. Perçue comme un modèle de bonté et d'altruisme, son nom a été régulièrement évoqué dans la presse indienne et occidentale pendant la deuxième moitié du XXe siècle.
L'œuvre des Missionnaires de la Charité continue à s'étendre rapidement et au moment de la mort de Mère Teresa représentait déjà 610 missions dans 123 pays incluant des hospices et des maisons d'accueil pour les hommes et les femmes atteints de la lèpre, du sida, de la tuberculose, des soupes populaires, des centres d'aide familiales, des orphelinats et des écoles.
Elle est décédée 5 septembre 1997 à Calcutta, Inde.
Le 19 octobre 2003, Mère Teresa a été béatifiée par le Pape Jean-Paul II à Rome.
Son action se développe et aujourd'hui, 4000 missionnaires continuent son œuvre dans la rue.
                Mère Térésa a reçu le prix Nobel de la Paix.

Son premier travail est de recueillir les mourants dans la rue et de leur donner un peu de la tendresse qu'ils n'ont jamais reçue.
 


" Quand j’étais inquiet, tu as calmé mes tourments.
Quand j’étais las, tu m’as offert le repos.
Quand j’étais seul, tu m’as apporté l’amour.
Quand j’étais en prison, tu es venu dans ma cellule.
Quand j’étais alité, tu m’as donné des soins.
Quand j’étais petit, tu m’as appris à lire.
En pays étranger, tu m’as fait bon accueil.
Quand j’étais sans logis, tu as ouvert tes portes.
Chômeur, tu m’as trouvé un emploi.
Blessé au combat, tu as pansé mes plaies.
Cherchant la bonté, tu m’as tendu la main.
Quand j’étais noir, ou jaune ou blanc,
insulté et bafoué, tu as porté ma croix.
Quand j’étais âgé, tu m’as offert un sourire.
Quand j’étais inquiet, tu as partagé ma peine.
Quand on se moquait, tu étais près de moi,
et quand j’étais heureux, tu partageais ma joie."

                                                                                                            Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta
 


sur internet

Biographie de Mère Teresa, sur le site du Vatican

 

 

Martin Luther King  

est né à Atlanta (États Unis) en 1929.  
A 17 ans, il décide de devenir pasteur, comme son père. Mais d'abord il veut connaître la vie pauvre qui est celle de la plupart de ses frères de couleur. Pendant 3 ans il gagne péniblement sa vie comme manœuvre. 
 Aux États Unis, à cette époque-là, les noirs n’ont pas les mêmes droits que les blancs. Martin lutte contre ces inégalités. Il obtient que les noirs et les blancs puissent monter dans les mêmes bus et aller dans les mêmes écoles .  

En 1964, il obtient le prix Nobel de la paix.

A cause de ses idées de fraternité et de justice, Martin Luther King est assassiné le 4 avril 1968 à Memphis
où il s'est rendu pour soutenir une grève des éboueurs.

 

 


Dom Helder Camara 
est né à Fortaleza au Brésil en 1909.

A 38 ans, il devient prêtre. Il est évêque en 1952
et en 1964 archevêque de Recife, grand port de plus d'un million d'habitants.
Il n'a pas voulu habiter le palais qu'on lui proposait et a choisi une maison plus simple.

Au nom de l'Évangile, il défend les paysans sans terre de son pays, les ouvriers sans travail et les jeunes sans avenir.

 Il dénonce aussi la torture et l’injustice que connaissent de nombreux habitants de son pays. Malgré les menaces de mort, il n’a jamais cessé de combattre pour ses frères.

 Il meurt le 29 août 1999.  

 


  Sœur Emmanuelle  
se disait « la plus heureuse femme du monde », alors qu’elle vivait dans un bidonville au Caire (Égypte).

Depuis 1971, elle s’occupait en effet des habitants des quartiers pauvres, au milieu des ordures, de la maladie et de la grande misère.

Elle qui avait été une jeune fille insouciante , la voilà au service des plus pauvres, mais toujours avec une grande joie au fond du cœur, la joie de venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin.
A 90 ans, elle est en retraite au Caire, pour prier et finir ses jours parmi ses chers chiffonniers du bidonville.

Sœur Emmanuelle est décédée dans la nuit de dimanche à lundi  20 octobre 2008 à l'âge de 99 ans.
Sœur Emmanuelle aurait fêté ses 100 ans le 16 novembre 2008.

 

                                 Charles de Foucauld

                                                            1858 - 1916 - Béatifié à Rome le 13 novembre 2005

Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg, Charles de Foucauld se trouve orphelin dès l'âge de 5 ans. Il commence une vie à la fois passionnante et tourmentée. Pendant ses études secondaires, il perd la foi, troquant le goût de l'étude pour celui d'une vie facile et de joyeuses compagnies. Il entre à St Cyr, d'où il réussira à sortir parmi les derniers de sa promotion ! Lié à une compagne, il refuse de rompre avec elle lors de son envoi en Algérie et quitte l'armée. Apprenant que son régiment va partir en opération, il laisse son amie et est réintégré en Algérie ! Nous sommes en 1881.
Mais il sent que cette existence n'est pas pour lui. Il rejoint définitivement la vie civile à 24 ans. Entre 1882 et 1884, il prépare et réalise une expédition osée au Maroc. C'est un succès ! Pourtant la recherche d'une autre Aventure le taraude : « L'Islam a produit en moi un profond bouleversement. La vue de cette foi, de ces hommes vivant dans la continuelle présence de Dieu m'a fait entrevoir quelque chose de plus grand et de plus vrai que les occupations mondaines ».
A la fin d'octobre 86, il rencontre l'abbé Huvelin à Paris, se confesse et communie. C'est alors un nouveau départ.
Après sept années de recherche contemplative (en Terre Sainte, à la Trappe en France puis en Syrie), il quitte la vie monastique et revient à Nazareth chez les Sœurs Clarisses (1897). Il y partage son temps entre le travail manuel, de longues heures d'adoration et de méditation de l'Ecriture. C'est là que se mûrit sa vocation profonde.
Il quitte Nazareth, et après une année de préparation, il est ordonné prêtre le 9 juin 1901 dans le Diocèse de Viviers. Il demande à revenir au Sahara et il part à Beni Abbès. Il y restera deux années avec ce désir : « Je veux habituer tous les habitants à me regarder comme leur frère, le frère universel ».
En août 1905, voulant toujours rejoindre les plus lointains et sur l'invitation de son ami Laperrine, il s'installe à Tamanrasset. Il va y mener une existence tiraillée entre la prière, l'étude, les contacts avec les Touaregs et une relation contestée avec les soldats français présents la région.
Le 1er décembre 1916, fait prisonnier par un groupe de guerriers sénoussites, il est tué par son jeune gardien pris de panique. Nous sommes en pleine guerre mondiale. Le grain est jeté en terre.

Comme lui les petites sœurs et les petits frères de Jésus travaillent et prient encore aujourd'hui au milieu  des hommes.

 

La prière de l'abandon.

Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
Fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
Je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout,
Pourvu que ta volonté
Se fasse en moi,
En toutes tes créatures,
Je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
Avec tout l'amour de mon cœur,
Parce que je t'aime,
Et que ce m'est un besoin d'amour
De me donner,
De me remettre entre tes mains sans mesure,
Avec une infinie confiance
Car tu es mon Père.


sur internet

Charles de Foucauld

 

                                                            Jeanne Jugan

Il y a  160 ans,  une pauvre femme, ouvrière   nécessiteuse, Jeanne Jugan, âgée de 48 ans, eut une révélation. Une infirme sans  abri  s'était  présentée  à  la  porte  de  sa  chaumière. Spontanément, elle lui avait offert son lit et était allée coucher sur le foin dans le grenier. Pourquoi ne continuerait-elle pas à refaire ce même geste mais avec d'autres ?
    Ce fut le départ d'un petit groupe qui grandit très vite en multitude. Les « petites sœurs des pauvres » étaient fondées et leurs  maisons  d'accueil  allaient  se  répandre  sur  les  cinq continents.
    Aujourd'hui 5000 « petites sœurs » réparties dans une trentaine de pays reçoivent, avec l'aide de générosités multiples, des milliers de « bons petits vieux », comme Jeanne les appelait.      
   
Sur la fin de sa vie, alors que des jalousies de toutes sortes lui avaient enlevé toute responsabilité, elle termina son existence à d'humbles tâches de cuisine dans une des maisons qu'elle avait fondée  alors  que  les jeunes  novices  ignoraient  tout  du considérable travail qu'elle avait effectué.
    Jésus fut son modèle.  Sa vie remplie de pardons, de guérisons, de réconforts auprès des pauvres, des malades, des pêcheurs, ne s'est-elle pas terminée avec les cris d'une foule qui demandait sa mort ?

     Jeanne Jugan, Sœur Marie de la Croix, a été déclarée " bienheureuse ".

 

Madeleine Delbrêl 
est née en 1904.
" A 15 ans, j'étais strictement athée. Chaque jour, je trouvais le monde plus absurde. J'étais certaine que Dieu ne peut pas exister."
A 20 ans, elle a découvert Dieu en rencontrant des chrétiens avec qui elle a beaucoup discuté.
" En réfléchissant, en lisant, j'ai peut-être trouvé Dieu; mais quand je me suis mise à prier, alors je suis sûre que Dieu m'a trouvée! J'ai découvert qu'il est vivant et qu'on peut l'aimer En 1933, elle s'installe comme assistante sociale à Ivry, ville importante de la banlieue parisienne dont tous les membres du Conseil municipal sont communistes. Là, les catholiques et les communistes ne s'entendaient pas du tout. Madeleine et ses compagnes, ainsi que le curé n'hésitent pas à rencontrer des communistes, à discuter avec eux, à collaborer avec eux au service des familles et des enfants les plus pauvres. 
Comme à 20 ans, elle reste éblouie par Dieu. Elle veut pouvoir dire que Jésus est le Christ. Elle veut tout faire pour que ceux qui la rencontrent, même ceux qui sont athées, rencontrent la bonté de Jésus Christ.
Elle est morte en 1964.
 

 


Thérèse Martin 
La plus grande sainte des temps modernes

 


est née à Alençon en 1873.Cinquième et dernière fille d'une famille chrétienne, Thérèse Martin grandit "entourée d'amour".
Elle a 4 ans quand elle perd sa maman morte d'un cancer. Elle a quatre ans quand sa mère meurt. Le père et ses cinq filles s'installent alors à Lisieux pour se rapprocher de leur famille. Un deuxième drame ébranle Thérèse : ses sœurs Pauline et Marie entrent au Carmel...

Une nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans "une course de géant", vers le Dieu-Amour qui l'a saisie. Intrépide, elle va jusqu'à Rome, le  20 novembre  1887, se jeter aux pieds du Pape et demander la permission d'entrer au Carmel .Le 9 avril 1888 à quinze ans seulement, elle entre au Carmel de Lisieux. Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Thérèse est heureuse. Elle passe des heures, chaque jour, à prier seule dans sa petite chambre. Plusieurs fois par jour elle retrouve les autres religieuses pour prier à la chapelle. Elle travaille aussi à la lingerie et au jardin.

Dans cette vie simple, rude, apparemment monotone, une grande passion la dévore: tout faire en aimant le Dieu caché, qui aime infiniment les hommes.
En 1896, elle commence d'être malade de la tuberculose. Elle ne laisse rien transparaître de sa grande épreuve. Elle est gaie, souriante, plaisante. Durant sa longue maladie,  elle s'en remet au Christ. Dans le mystère de son agonie, elle prie pour le salut des pécheurs qui n'ont pas la foi. Elle est âgée de 24 ans lorsqu'elle meurt  le 30 septembre 1897, en promettant de faire tomber sur la terre "une pluie de roses" et de passer son ciel à faire du bien sur cette même terre.
Elle est canonisée le 17 mai 1925 et proclamée patronne des missions de  l'Eglise universelle et docteur de l'Église en 1997.
Dans " l'Histoire d'une âme", elle raconte sa vie.
 

                                                       La photo de Sainte Thérèse de l'Enfant  Jésus date de 1894

Béatification de Louis et Zélie Martin, parents de Sainte Thérèse, le 19 octobre 2008
 


 Le site du sanctuaire de Lisieux
 

 

Oscar Romero

Dès sa nomination comme Archevêque de San Salvador en 1977, il entre e conflit avec la haute bourgeoisie, le pouvoir, l'armée, dénonçant les massacres, les assassinats, les atteintes aux droits de l'homme à l'encontre des paysans comme des prêtres et religieuses de ce pays.
Homme de dialogue opposé à toute violence, il n'hésite pas à dénoncer les exactions commises à droite comme à gauche.

Il est assassiné le 24 mars 1980 alors qu'il célèbre la messe dans la chapelle d'un hôpital.
Oscar Romero est l'objet de la vénération de tout un peuple.
 

 


                                               Marcel Callo

Ce jeune ouvrier français est né en 1921 à Rennes où une rue porte son nom. A 12 ans, il commence à travailler, apprenant le métier de typographe. Il adhère à la J.O.C. ( Jeunesse ouvrière chrétienne).
Dans son atelier, où ses convictions religieuses et sa moralité lui valent bien des sarcasmes, il exerce très vite un grand ascendant sur les jeunes. Il se fiance avec une jociste.
En 1943, il reçoit son ordre de réquisition pour le STO  ( Service de Travail Obligatoire) institué par l'occupant allemand. En Allemagne, il travaille dans une usine de revolvers lance-fusées. 

Il connaît bien des difficultés, mais il surmonte son désarroi en cherchant sa force dans sa foi dans le Christ. 

Repéré par la Gestapo, qui redoute les militants catholiques, il est arrêté et envoyé à Mathausen, l'un des camps de la mort. Il parvient de temps à autre, avec quelques prisonniers, à prier en se dissimulant.
A bout de souffle, il est envoyé à l'infirmerie où les malades sont entassés à cinq par paillasse. Là, sa vigueur morale ne faiblit pas et contribue à soutenir ses compagnons de misère.
Il mourra de dénutrition, de tuberculose et de dysenterie.

Il est béatifié en 1987 par le pape Jean-Paul II.
 




 

   Sœur Bénédicte de la  Croix

Edith Stein

 est née en 1891 à Breslau en Silésie, dans une famille juive.
A partir de 1911 Edith suit les cours de philosophie de l'université de Breslau. Elle perd sa foi juive ne pouvant se résoudre à croire à l'existence de Dieu.
Pendant la guerre de 1914, elle se dévoue au soin des blessés. Elle enseigne à l'université de Fribourg en Brisgau.
En 1922 elle reçoit le baptême dans l'Église catholique.
Elle passe 8 années auprès des dominicaines enseignantes de Spire comme professeur tout en continuant ses travaux et ses publications philosophiques.
En 1933, en raison de son origine juive, le gouvernement lui interdit d'enseigner.
Elle reçoit l'habit de carmélite au couvent de Cologne en 1934.Elle fuit la persécution nazie en 1938 et se réfugie au couvent d'Echt (Pays Bas). Elle est arrêtée, déportée et meurt au camp d'Auschwitz le 9 août 1942.
Elle est béatifiée le 1 mai 1987
 

 

 

 

 

 

Maximilien Kolbe

est né en 1894. Franciscain polonais. Il fait ses études à Rome.
Il lance de nombreuses publications catholiques et se trouve bientôt à la tête de la plus grande maison d'édition religieuse.
Durant l'occupation allemande, son influence attire vite l'attention de la Gestapo. Il est arrêté et interné au camp de concentration d'Auschwitz. C'est là qu'il meurt héroïquement en offrant sa vie à la place de celle d'un père de famille condamné
à mourir de faim et de soif en représailles d'une d'évasion du camp.
Il est saint. Sa fête: le 14 août, jour de sa mort, en 1941.
 

 



                                                      

   Elisabeth de la Trinité
                         
" L'amoureuse de Dieu" !

Elisabeth Catez naît en 1880 près de Bourges, dans une famille relativement aisée. Elle a sept ans quand son père, militaire de carrière, décède, laissant sa femme et ses deux filles. Avec un tempérament vif, Elisabeth n’est pas une enfant facile…

A 13 ans, inscrite au Conservatoire de musique, elle décroche un premier prix de piano. Mais déjà le silence de la prière la fascine. C’est à l’occasion de sa première communion qu’elle a découvert son amour pour Jésus. Dès l’âge de 7 ans, elle confiait en effet à un prêtre ami de la famille son désir d’être religieuse.
Sa mère refuse une telle séparation. Elisabeth se montrera patiente et madame Catez accepte progressivement l’idée du départ de son aînée, lui demandant seulement d’attendre l’âge de la majorité. Elle, reste irrésistiblement attirée par Dieu. "Je Le sens si vivant en mon âme. Je n’ai qu’à me recueillir pour le trouver au-dedans de moi, et c’est cela qui fait tout mon bonheur. Il a mis en mon cœur une soif d’infini et un si grand besoin d’aimer que Lui seul peut rassasier".

Etre la louange de Dieu

L’âge de la majorité atteint, Elisabeth entre en 1901 au Carmel de Dijon. Fascinée par l’amour du Christ, Elisabeth aurait souhaité porter au Carmel le nom d’Elisabeth de Jésus. Sa prieure lui propose Elisabeth de la Trinité. La jeune fille y trouvera vite une nouvelle entrée dans l’amour de Dieu : l’amour trinitaire. Amour auquel elle se consacrera toute sa vie.
Le postulat est pour elle une période de confiance. Contrairement à celle du noviciat, qui sera plus sombre : la vie en communauté, une alimentation restreinte, un sommeil limité… la jeune fille au caractère sensible doit s’adapter. Elle n’en laisse cependant rien paraître, faisant preuve d’une grande maîtrise.
Elle fait profession le 11 janvier 1903, s’engageant définitivement dans la voie de la vie cachée du carmel. Vie qui se caractérise par la rencontre aimante avec Dieu, au cœur de la prière silencieuse qu’est l’oraison. Quotidiennement, Elisabeth travaille à la confection et à l’entretien des robes des sœurs, assure la liaison avec l’extérieur, se consacre à la prière. A cette époque, elle découvre les lettres de saint Paul et y trouve ce à quoi elle emploiera sa vie : "être la louange de Dieu".

Depuis son couvent, elle écrit de nombreuses lettres à sa famille et ses amis, gardant le souci du monde et de l’Eglise. "Mon âme aime s’unir à la vôtre dans une même prière, pour l’Eglise, pour le diocèse." Elle accompagne la quête spirituelle de ses proches, dans leur existence ordinaire de laïcs. "Même au milieu du monde, on peut écouter Dieu dans le silence d’un cœur qui ne veut être qu’à Lui."
En 1904, elle écrit pour elle-même, une prière désormais connue et traduite en quelque 32 langues : une prière au "Dieu Trinité", une prière de louange et d’offrande.

Dès les premiers mois de 1905, Elisabeth ressent une grande fatigue, premier symptôme d’une affection des glandes surrénales qui l’emportera. Elle tente de faire face avec énergie, mais ne se fait guère d’illusions. Pressentant au début du carême 1906 que sa fin est proche, elle consigne son expérience et sa prière sur des carnets. Après 9 mois d’agonie, elle meurt le 9 novembre 1906, à l’âge de 26 ans. Ses dernières paroles seront : "Je vais à la Lumière, à l’Amour, à la Vie".
Elisabeth laisse le témoignage d’une vie toute unie à Dieu : "Que l’on est heureux quand on vit dans l’intimité avec le bon Dieu, quand on fait de sa vie un cœur à cœur, un échange d’amour, quand on sait trouver le Maître au fond de son âme." Plutôt que de prières vocales à réciter chaque jour, elle préférait l’"élévation de l’âme vers Dieu (…) en une sorte de communion continuelle, tout simplement en faisant tout sous son regard".

La figure d’Elisabeth de la Trinité n’est pas sans faire penser à celle de Thérèse de Lisieux, sa contemporaine, morte en 1897. Toutes deux carmélites, en ayant eu la vocation très jeune, les jeunes femmes s’abandonnent complètement à l’amour trinitaire. Toutes deux meurent tôt, de maladie, avec ce sentiment d’unir leurs souffrances à celle du Christ en croix pour le salut des hommes.
Au moment de la béatifier, le 25 novembre 1984, le pape Jean-Paul II déclarera : "J'ose présenter au monde cette jeune fille qui avait 20 ans à Dijon en 1900, cette religieuse qui est morte dans son carmel, parce qu'elle est un témoin éclatant de la joie d'être enracinée dans l'Amour."

                                                                                            Nelly Schumacher

Sites:  Ø http://elisabeth-dijon.org/

           Ø www.carmel.asso.fr

Ô mon Dieu, Trinité que j'adore,
aidez-moi à m'oublier entièrement
pour m'établir en vous, immobile et paisible
comme si déjà mon âme était dans l'éternité.
Que rien ne puisse troubler ma paix,
ni me faire sortir de Vous, ô mon Immuable,
mais que chaque minute m'emporte
plus loin dans la profondeur de votre mystère.
Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel,
votre demeure aimée et le lieu de votre repos.
Que je ne vous y laisse jamais seul,
mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi,
tout adorante, toute livrée à votre action créatrice.

Ô mon Christ aimé crucifié par amour,
je voudrais être une épouse pour votre cœur;
je voudrais vous couvrir de gloire,
je voudrais vous aimer...jusqu'à en mourir!
Mais je sens mon impuissance et
je Vous demande de me revêtir de Vous-même,
d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre Âme;
de me submerger, de m'envahir, de Vous substituer à moi,
afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie.
Venez en moi comme Adorateur,
comme Réparateur et comme Sauveur.

Ô Verbe éternel, parole de mon Dieu,
je veux passer ma vie à Vous écouter,
je veux me faire tout enseignable
afin d'apprendre tout de Vous;
puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et
demeurer sous votre grande lumière.
Ô mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse
plus sortir de votre rayonnement.

Ô Feu consumant, Esprit d'amour,
survenez en moi afin qu'il se fasse en mon âme
comme une incarnation du Verbe;
que je Lui sois une humanité de surcroît,
en laquelle il renouvelle tout son mystère. Et vous, ô Père, penchez-Vous vers votre pauvre petite créature,
ne voyez en elle que le Bien-aimé en lequel
Vous avez mis toutes vos complaisances.

Ô mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
Solitude infinie, Immensité où je me perds,
je me livre à Vous comme une proie;
ensevelissez-vous en moi,
pour que je m'ensevelisse en Vous, en attendant
d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs.

                                                              Ainsi soit-il.

 


Thérèse d'Avila
 Docteur de l'Eglise (1515-1582)

 

Thérèse naît à Avila, en Castille, en 1515. Elle entre au carmel à 20 ans et y trouve la vie trop douce... A partir de 1557, elle connaît des expériences mystiques qui la pousseront à entreprendre la réforme du carmel. Elle décide de fonder à Avila un monastère de stricte observance. Elle sera rejointe par le futur saint Jean de la Croix, jeune carme déçu lui aussi par son ordre. Tous deux multiplient en Espagne les monastères de Carmes et Carmélites déchaux (pieds nus).
Malgré de vives résistances, la réforme gagne du terrain. Thérèse est d'une activité inlassable. Elle se déplace dans toute l'Espagne tout en développant une vie spirituelle étonnante. Elle écrit beaucoup. "Le château intérieur" est une belle description du cheminement de la grâce dans les 7 "demeures" de l'âme.
Thérèse est la première femme à recevoir en 1970 le titre de Docteur de l'Eglise.

Je suis tienne, pour toi je suis née :
Que veux-tu faire de moi ?

Je suis tienne, puisque tu m'as créée,
Tienne, puisque tu m'as rachetée,
Tienne, puisque tu me supportes,
Tienne, puisque tu m'as appelée,
Que veux-tu faire de moi ?

Donne-moi la mort, donne-moi la vie,
La santé ou la maladie
Donne-moi richesse ou pauvreté,
Réconfort ou désolation ;
Donne-moi la joie, la tristesse,
Donne-moi l'enfer ou donne-moi le ciel,
Vie douce, soleil sans voile,
Puisque toute à toi je me rends,
Que veux-tu faire de moi ?

Je suis tienne, pour toi je suis née
Que veux-tu faire de moi ?

 Site à visiter:

         Ø http://elisabeth-dijon.org/

        Ø www.carmel.asso.fr

        Ø  Wikipedia
                               

 


François d'Assise
Un symbole de dénuement (1182-1226).
 

Né à Assise dans le foyer de Pierre Bernardone et de Dame Pica, François vit d'abord une jeunesse folle. Participant à la guerre entre Assise et Pérouse, il est fait prisonnier. Parti plus tard pour une autre guerre, une voix lui dit :" Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître ?" C'est pour lui le début d'une nouvelle existence. Rentré à Assise, "le roi de la jeunesse" se tourne vers les pauvres et les lépreux. Il a 24 ans.
Dans la chapelle Saint-Damien, il entend le grand crucifix lui dire : "Répare ma maison qui tombe en ruines". Le voilà transformé en maçon. Pour réparer la chapelle, il dépense l'argent de son père, qui l'assigne devant l'évêque. Il se dépouille alors de tous ses vêtements et déclare qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux cieux.
Un matin, il entend l'évangile de l'envoi en mission des disciples. Appliquant l'Evangile à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus et une corde pour ceinture, en annonçant : "Que le Seigneur vous donne sa paix". Des compagnons lui viennent... Il leur rédige une Règle faite de passages d'Evangile. Quand ils sont douze, ils vont à Rome la faire approuver par le pape Innocent III.
Parallèlement, Claire Favarone devient la première clarisse. Pour les laïcs, il fonde un troisième Ordre, appelé aujourd'hui "la Fraternité séculière". Il envoie ses frères de par le monde et lui-même rencontre le sultan à Damiette pour faire cesser la guerre entre chrétiens et musulmans.
À son retour, il trouve l'Ordre en grandes difficultés d'unité. Il rédige une nouvelle Règle et se retire, épuisé, sur le mont Alverne où il reçoit les stigmates du Christ en croix. Il connaît ainsi dans son cœur l'infini de l'amour du Christ donnant sa vie pour les hommes. En 1226, au milieu de très grandes souffrances, il compose son Cantique des créatures et le 3 octobre, "nu, sur la terre nue", il accueille "notre sœur la mort corporelle". 
 

Seigneur,
fais de moi l'instrument de ta paix afin que
Là où est la haine, que je puisse apporter l’amour.
Là où est l’offense, que je puisse apporter le pardon.
Là où est la discorde, que je puisse apporter l’harmonie.
Là où est l’erreur, que je puisse apporter la vérité.
Là où est le doute, que je puisse apporter la foi.
Là où est le désespoir, que je puisse apporter l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je puisse apporter la lumière.
Là où est la tristesse, que je puisse apporter la joie.

Seigneur, que je cherche plutôt
à consoler qu’à être consolé,
à comprendre qu’à être compris,
à aimer qu’à être aimé.

Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
c’est en s’oubliant que l’on se trouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on s’éveille à la vie éternelle. Amen !

 


 Ø  Le site de la famille franciscaine
 


                                              

Ignace de Loyola

Ignace de Loyola naît au Pays basque espagnol en 1491, un an avant la découverte de l'Amérique. En lisant la vie des saints, il se dit : "pourquoi pas moi ?" et cherche comment servir Dieu et ses contemporains .
A 39 ans, six de ses amis dont François Xavier et lui partagent une même conviction : Dieu est présent au cœur de ce monde qu'il aime. Ils décident alors de se mettre ensemble au service du Christ et de partir là où l'Eglise, par l'intermédiaire du Pape, les enverra. Ignace, fondateur de cette "Compagnie de Jésus" reste à Rome ; d'autres "Compagnons" partent à travers toute l'Europe et jusqu'en Asie.
Ils se consacrent à l'éducation des enfants et des jeunes, à la formation spirituelle; ils servent auprès des malades et des laissés pour compte aussi bien qu'auprès de personnes ayant une influence dans la société.
Ignace meurt en 1556, inaugurant pour ses compagnons une nouvelle manière d'annoncer l'Evangile et d'être présents dans le monde. Sa spiritualité anime également, aujourd'hui, des laïcs et des congrégations religieuses d'hommes et de femmes.
 


Ame du Christ, sanctifie-moi ;
Corps du Christ, sauve-moi ;
Sang du Christ, enivre-moi ;
Eau du côté du Christ, lave-moi ;
Passion du Christ, fortifie-moi ;
O bon Jésus, exauce-moi ;
Dans tes blessures, cache-moi ;
Ne permets pas
que je sois séparé de toi ;
De l'ennemi, défends-moi ;
A ma mort, appelle-moi ;
Ordonne-moi de venir à toi,
Pour qu'avec les saints je te loue
Dans les siècles des siècles. Amen !

 

   Ø Les Xavières

   Ø 11 sites "jésuites"

                      

Augustin d'Hippone (354-430)


Fils de sainte Monique, saint Augustin est né à Thagaste. Après une jeunesse dissipée, il se met en ménage, à 18 ans. Sa femme lui donne un fils : Adéodat.
Professeur de rhétorique à Carthage, il adhère, malgré les reproches de sa mère, aux thèses manichéennes. Cette doctrine enseignait l'existence de deux dieux antagonistes : un dieu bon, créateur des esprits, et un dieu mauvais, créateur de la matière. Augustin y trouve de quoi satisfaire son intelligence sans parvenir toutefois à étancher sa soif spirituelle.
Pour échapper aux lamentations continuelles de sa mère, il quitte l'Afrique du Nord pour l'Italie. Il enseigne à Rome puis à Milan où il est frappé par la prédication de l'évêque Ambroise. Un soir d'été 386, son esprit s'ouvre à la révélation chrétienne. Il rencontre celui qu'il cherchait : Jésus.
Son cœur inquiet trouve enfin le lieu de son repos, comme il l'écrit lui-même dans ses "Confessions". À la suite de cette conversion subite et radicale, il se fait baptiser par saint Ambroise. De retour en Afrique du Nord, il fonde une petite communauté contemplative.
Bientôt, il se voit appelé comme prêtre puis comme évêque à Hippone. Il combat continuellement les déviations de la foi chrétienne (donatisme, pélagianisme). En 410, le sac de Rome lui inspire un autre écrit devenu célèbre : "La cité de Dieu". Il meurt en 430, pendant le siège de sa ville Hippone par les Vandales.
Il est
fêté le 28 août.
 

Tu es grand Seigneur !
et bien digne de louange...
Tu nous as faits pour toi, Seigneur,
et notre cœur est sans repos
tant qu'il ne demeure en toi !
Elle t'invoque, Seigneur, ma foi,
que tu m'as donnée,
que tu m'as inspirée par l'humanité de ton Fils.
Bien tard, je t'ai aimée,
ô beauté si ancienne !"

                         Confessions I,1

   Ø Augustin d'Hippone, sur le site patristique.org

                                                                                                      

Saint Patrick
Moine missionnaire en Irlande

Probablement né en Grande-Bretagne, Patrick (ou Patrice) est enlevé par des pirates à l'âge de 16 ans puis est vendu comme esclave en Irlande. Il y reste six ans puis s'évade et, selon toute probabilité, reçoit une formation monastique en Angleterre.
Une autre tradition, remontant au VIIème siècle, prétend qu'il se serait rendu au monastère de Lérins, où il aurait reçu une formation, puis qu'il aurait résidé à Auxerre, où il aurait été ordonné prêtre.
Il est certain en tout cas qu'il devient évêque vers 432 et qu'il part alors avec quelques compagnons évangéliser l'Irlande, au milieu des plus grandes difficultés. Il multiplie les prédications et les conversions dans cette population dont il connaît bien les coutumes et la langue. Au Rock de Cashel, lors d'un sermon demeuré célèbre, il montre une feuille de trèfle et explique par cette image la Trinité. Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra la symbole de l'Irlande.
On pense que la plupart des druides devinrent moines, adoptant la religion chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction. Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l'Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les monastères y sont très nombreux.
Saint Patrick est le patron très populaire des Irlandais.
Il est fêté le 17 mars
"J’avance sur ma route
Avec la force de Dieu comme appui,
La puissance de Dieu pour me protéger
La sagesse de Dieu pour me guider
L’oreille de Dieu témoin de mon langage.

Christ devant moi, derrière moi
Christ sur moi, sous moi
Christ en moi et à mes côtés
Christ autour et alentour
Christ à ma gauche et Christ à ma droite

Christ avec moi le matin et avec moi le soir

Christ dans chaque cœur qui pensera à moi
Christ dans chaque regard qui se posera sur moi
Christ dans chaque oreille qui m’écoutera"

 

   Ø Wikipedia

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